Musique pas forcément très riche, des valeurs pas forcément très catholiques, des rassemblements sauvages de jeunes qui prennent de la drogue, le phénomène des free parties et autres rassemblements techno suscitent dans les médias le même engouement, plutôt négatif, que son cousin éloigné le rock il y a de cela plus d’un demi siècle maintenant.
Une free, c'est un lieu où un sound system « pose » du « son » pour en faire profiter les participants.
L'installation d'une free party ne se limite pas au système de sonorisation, qui est souvent accompagné d'un bar improvisé et éventuellement d'un espace de repos désigné sous le nom de « chill-out » où l'on trouve souvent des brochures de prévention sur les drogues, la sexualité, l'ouïe, etc.
Le lieu, généralement inhabituel pour une soirée (champs, grottes, bâtiments désaffectés…), est tenu secret jusqu'au commencement de la fête. Les organisateurs mettent souvent en place une infoline (répondeur interrogeable à distance avec un code communiqué sur le tract de la free party) qui indique au dernier moment la route à suivre pour trouver la teuf, ce qui donne souvent lieu à un jeu du chat et de la souris avec la police.
Les moyens modernes de communication, téléphone portable et internet, permettent de relayer rapidement l'information sur le lieu.
Car oui, une free party n’est pas autorisée, à l’inverse de la rave. Et c’est de là qu’est née la free party : mécontents de se confronter systématiquement à des refus d’organisation de leurs raves party, la solution a été de ne tout simplement plus demander d’autorisation du tout. Ce qui n’empêche pas des raves de se tenir aujourd’hui. Et l’esprit de rester le même toujours dans cette culture techno.
Cela n’empêche pas pour autant le mouvement de continuer à se développer, toujours sous l’égide de lois, pas forcément claires, souvent restrictives, et qui aujourd’hui ne sont pas adaptées à la réalité de la situation.
C’est en tout cas le message qu’essaie de faire passer les organisateurs de ces rassemblements, des associations défendant cette culture, sans oublie bien sûr les milliers de teufeurs qui se voient privés de leurs moments musicaux, comme pourraient l’être les fanatiques de variété française sous le coup d’une interdiction de tenue des Francofolies.
Il y a quelques mois maintenant, des organisateurs et représentants d’associations étaient réunis Place Beauvau, autour de ministères de l’Intérieur, de la Jeunesse et des Sports. Ces derniers réfléchissent ensemble autour d’une modification de ces lois restrictives, de la création de certaines, et d’un meilleur encadrement légal.
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