Résident du label australien Future Classic (celui de Flume, Flight Facilities ou Jagwar Ma), ce trio de Sidney, formé de trois amis de longue date (Alex Cameron, George Nicholas et John Hassell ), joue depuis 2006. 

Alter ego océanique de Mount Kimbie (de qui il est très proche), le trio pense chaque album comme un nouvel exercice de style, tout son art étant d'essayer, d'expérimenter, de ne jamais se reposer sur ses acquis. Sur son prochain album (le troisième), mixé par David Wrench (Caribou, Bat For Lashes), les titres sont soignés, avec des instruments à cordes, des percussions, et voient surtout l'apparition de vocaux, toujours avec cette retenue et cette méticulosité qui sont la signature du groupe. Une electronica atmosphérique, aux tons glacés, en contradiction avec les origines ensoleillées de Seekae, et où la subtilité le dispute à la beauté. 

Le temps d’une échappée en solitaire inspirée par une chanson de Baxter Dury, Romain Lallement est allé creuser la moëlle osseuse de la pop afin d’en extraire un groove minimaliste. Ainsi, en flirtant avec des rythmiques r’n’b, le chanteur de Rhum for Pauline et un des boys de l’écurie Pegase se met à nu pour une danse sensuelle autour des fantômes de Clinic ou Broadcast. Sur scène, accompagné de l’ex Hutchinson Olivier Deniaud, LENPARROT, projet à la sincérité non feinte, prend toute son ampleur. Entre fragilité et mélancolie.  

Camp, pour la nostalgie des colonies d’été, Claude, évocateur de mixité et reflet de l’état civil de Diane Sagnier. Le groupe est avant tout l’évidence de la recherche artistique et de sa fusion créative aux côtés des compositeurs Mike Giffts et Leo Hellden, de Tristesse Comtemporaine. 

Née à Paris, cette union dépasse les frontières et les genres. Entre France et Amérique pour elle, Angleterre et Suède pour eux, ce savant mélange de beats, de pop éthérée, de sonorités garage rock, et la sensualité vocale de la jeune (une voix spectrale impressionnante) est sacrément envoûtante.