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¯\_(ツ)_/¯

Scopitone - Nuit électro 1

Electro

Festival Scopitone

Stereolux
4 Boulevard Léon Bureau
44200 Nantes

Organisé par : Scopitone
http://www.scopitone.org/

Prix : 17€ / 21.60€ / 23€

Adresse Stereolux à Nantes
Vendredi 19 Sept. 2014
22:45 à 00:00
Stereolux


Sans lui, la house n’aurait pas le même visage. Derrick Carter a beau être né sur la côte Ouest, il a passé son enfance à Chicago, berceau d’un mouvement musical auquel il aura énormément contribué et qu’il continue à défendre aujourd’hui derrière les platines. Ex-boss de label (il aura tout de même édité pas moins de cent disques), il s’avère aussi être un remixeur hors pair, ses morceaux et ses DJ sets gardant toujours une trace de l’histoire de la house et de ses racines disco et funk. Vous l’avez compris, Scopitone s’apprête à accueillir une légende.


Dans une autre vie, il s’est affairé à décrypter le génome humain, deux diplômes de biologie en poche. Fort heureusement, l’Anglais Max Cooper ne correspond pas à l’archétype du scientifique moyen, sa facette émotive s’exprimant à travers une activité bien différente : la techno, sous sa forme la plus personnelle. Ce producteur atypique a beau être discret, il dépense une énergie folle à se maintenir dans un état hybride, mi-dansant, mi-mental, avec un héritage chromosomique rempli de mystères qui restent à découvrir. Sur scène, il joue avec les formes du live et du DJ set pour se produire à l’équilibre entre deux mondes. En somme, voir Max Cooper, c’est l’assurance de satisfaire vos pieds et vos neurones.

FAKEAR  
Il serait malvenu de résumer le talent de ce producteur caennais au statut réducteur de “jeune prodige” au moment où la communauté beatmaking s’entiche de ses productions, bien plus matures qu’elles en ont l’air. Fakear possède la plus grande des qualités : la sincérité, qui se ressent dans son hip-hop instrumental spontané et rêveur, aux accents trip-hop et world music. Accompagné depuis peu par la chanteuse O'Kobbo sur scène, il possède tous les atouts pour vous donner de l’amour.

Arnaud Rebotini, grand amateur de synthétiseurs analogiques qu’il fait s’exprimer à merveille sous son propre nom, possède également une fibre rock qu’il vient de réactiver. Black Strobe dépasse les simples frontières qu’on lui fixe : ce projet, mené à quatre et dirigé par Rebotini lui-même au poste de chanteur, appelle les divinités disco à éclairer de mille facettes les murs de son dressés par cette énergique équipe. Un des rares groupes sachant faire danser franchement son public tout en faisant sonner les guitares.

Un peu d’histoire : la TB-303 est un séquenceur de basses rendu public en 1982, puis tombé rapidement en désuétude avant de se retrouver comme porte-étandard de la génération house, qui en a même tiré un sous-genre. Acid, Paranoid London l’est jusqu’au bout des ongles, cette sonorité traversant à peu près toutes les bombinettes house et techno de ce duo mystérieux et volontairement marginal. Vous n’en saurez pas plus, mis à part que la sensation d’hypnose dégagée par Paranoid London sur scène est aussi pure que leurs passages scéniques sont rares...

Voilà un DJ pas comme les autres. Originaire de la bouillante Glasgow, essentielle dans le puzzle electro grand-breton, Jackmaster n’est pas étranger au dynamisme de sa ville. Il y a lancé Numbers, écurie qui produit les disques house et electro les plus excitants du moment, sans parler des soirées du même nom. Ce boss de label sait forcément mieux que personne ce qu’il joue et c’est ce qui fait de lui le meilleur dans sa catégorie, sa versatilité (oscillant entre house, bass music, disco et techno brute) étant son meilleur atout.

Il fait partie d’une nouvelle et passionnante livrée de producteurs techno qui se sont mis à produire avant de tâter des platines, avec un bagage éclectique à revendiquer. Ce qui transparaît dans les compositions éthérées du Marseillais N’To, c’est une envie d’exposer au grand jour un coeur grand ouvert et rempli de mélodies à offrir, dans la droite lignée d’un Stephan Bodzin, d’un Rone, voire des frères Kalkbrenner. Si vous pensiez encore que la techno était une musique de sauvages, vous avez trouvé le bon interlocuteur pour changer d’avis.

Conçu comme le nom de code d’une série de performances prévues pour 2014, le terme alpha résume bien la tonalité, à la fois esthétiquement minimaliste et rigoureusement conceptuelle, du projet de l’artiste/programmeur Julien Bayle. A partir de compositions sonores électroniques, elles-mêmes modulables en temps réel, l’artiste génère – via une version customisée par ses soins du système de programmation informatique Max/MSP – des formes visuelles, synesthésiques et prégnantes, constamment modifiables et donc susceptibles de renforcer le sentiment d’immersion du public par la nature évolutive et unique de l’environnement audiovisuel ainsi créé.



electro / festival / scopitone

Illustration : Festival Scopitone

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