Pink is chic
Concert - Pop
Stereolux
4
Boulevard Léon Bureau
44200 Nantes
Organisé par : Stereolux
0240432043
http://www.stereolux.org
Prix : 8€ / 12.60€ / 13€
Jeudi 09 Avril 2015
20:30 à 00:00
Stereolux
PINK IS CHIC (FOCUS SUR LA SCÈNE TOULOUSAINE)
20:30 à 00:00
Stereolux
PINK IS CHIC (FOCUS SUR LA SCÈNE TOULOUSAINE)
Toulouse regorge de ressources vitales : elle est ainsi le théâtre d'une effervescence musicale ô combien séduisante et réjouissante. En l'espace d'une poignée d'années, la scène indie pop-rock locale a vu surgir pléthore de groupes qui ont en commun leur jeunesse, une certaine conception "home-made" de la musique, le goût de l'éclectique, du bigarré, de l'interdisciplinarité et de la scène.
KID WISE (FR)
Derrière leurs airs de jeunes gens bien sous tous rapports, qui se définissent eux-mêmes comme des « bricoleurs de post-rock popisé » ou encore de « pop progressive », les Kid Wise célèbrent la jeunesse insouciante et cruelle en une série d'instantanés tour à tour acidulés, sciemment naïfs ou enchanteurs, parfois âpres. C'est tout le paradoxe, et le mérite, de ce groupe que d'offrir, en deux EP et un album tout frais, une musique d'allure juvénile mais pleinement mature et consciente de ses potentialités, précise et électrique, faussement sage, et qui semble comme se délecter d'une innocence inopinément retrouvée. Ça tombe bien, L'Innocence est aussi le titre de son premier album.
LE COMMON DIAMOND (FR)
Le nom en forme d'oxymore anglophile du duo est à l'image de sa musique : personnelle et référencée (on pense à MGMT comme à Peter Bjorn and John, parmi d'autres), suave et épileptique, savante et spontanée. Humainement et musicalement, les deux garçons se sont longtemps cherchés avant de définir une voie commune. Une première réalisation et un single remarqué (After all) et les voici lancés sur la piste aux étoiles – image adéquate pour une space pop on ne peut plus aérienne et onirique. Le deuxième EP du duo, Swedish Summer Dream, confirme sa mise en orbite, ainsi que les remixes effectués à la demande de Sébastien Tellier et de Metronomy. Les nappes de synthés sont plus aériennes que jamais, les rythmiques intrigantes, les guitares malignes ; la trajectoire nominale du groupe, elle, est en parfaite sustentation : les deux pieds sur terre et la tête dans la lune.
BUDAPEST (FR)
Force est de constater la recrudescence, depuis quelque temps, de groupes choisissant pour patronyme un nom de ville (ou de pays, voire, pour les plus gloutons, de continent – quiconque ayant une analyse pertinente de la chose peut nous en faire part). Nous devrons dorénavant compter avec Budapest, dont le premier album, Alcaline, a mis dans sa poche l'ensemble, ou presque, de la critique musicale hexagonale. Il faut dire que le quintette occitan semble avoir trouvé une formule imparable, un subtil équilibre de composition. Sur une base conventionnelle (guitare/basse/claviers) et un duo vocal masculin/féminin naturellement complémentaire, Budapest tisse, en dehors de tout standard, un univers rock tout en nuances. Mélodies invoquant volontiers de délicates ténèbres, patchworks harmoniques convoquant, de loin en loin, les brumes du trip-hop ou celles du blues, guitares saturées sans excès : Budapest s'inscrit d'emblée dans la lignée des grands groupes rock sachant conjuguer énergie brute et puissance hypnotique.