Mêlant virtuosité technique, jonglerie, poésie, mime et humour, les Fills Monkey réussissent le tour de force d’enthousiasmer un public de 7 à 77 ans qui repart après 1h15 les batteries rechargées à bloc ! Le spectacle ayant pour seul langage le TAP’TADA (langue singulière universelle à base d’onomatopées rythmiques) il reste très accessible pour le jeune public et se veut même universel ! 

Horaires : 15h10 / Genre : Comique frappé / Durée : 1h15

Max et Sam, les deux frères Casquette, repartent à la quête de nouvelles aventures avec Cousin Bob et le petit dernier du groupe : DJ Casque (un voisin geek et timide, possesseur d’une mystérieuse platine magique). Avec leur nouvel album Le monde à l’envers, sorti en janvier 2014, la promesse est de faire évoluer leur style inimitable vers un hip-hop à la fois délicieusement fantaisiste et férocement fédérateur. Forts de leur longue expérience des concerts, et soutenus par Rock Ici Mômes, Les Trois Éléphants, Boule De Gomme, ou encore Molokids, Les Frères Casquette offrent a leur jeune public un véritable spectacle hip-hop participatif pour tous bariolé comme un tag de la 42e rue de New York City, coloré par l’utilisation de véritables instruments live (afin d’agrémenter le rythme infernal des beats), rappé sur des paroles sensées et sensibles aux considérations enfantines (allant de la tolérance envers les autres, jusqu’aux considérations écologiques). 

Pour son troisième disque, intitulé Fugitives, Moriarty s’attaque aux chansons qui ont forgé l’imaginaire de l’Amérique. Hanté par le spectre de la fuite, le plus américain des groupes français remonte à la source du folk, du blues et aux influences du chanteur Bob Dylan. « Avant Dylan, avant Robert Zimmermann, il y avait les ancêtres, songwriters & bluesmen du nom de Woody Guthrie, Hank Williams, Mississippi John Hurt, Blind Willie Mc Tell... il y avait aussi les chansons transmises à l’oreille de génération en génération, sans qu’on puisse retracer leur auteur ou leur origine exacte. [...] Ils nous avons plongé dans ce passé pas-si-lointain pour en ramener cette collection de chants à la fois archaïques et modernes, qui racontent ensemble une histoire d’amour et d’abandon, de séduction et d’addiction, de meurtres passionnels, de vengeances et de fuites en avant. On y croisera une galerie de fugitifs en tous genres, amants assassins et bandits de grand chemin, redresseurs de torts, mères abandonnées par leurs hommes accros au jeu ou à la bouteille, cowboys exploités, une femme adultère et fière, un marchand de bonbons coquin, un veuf inconsolable. » 

Horaires : 19h30 / Genre : blues / Durée : 1h

De son vrai nom Alberto D’Ascola, il grandit dans une ville de Sicile appelée Marsala. Après avoir déménagé sur Milan à son adolescence, il joua avec de nombreux groupes de variétés avant de rejoindre le groupe Reggae National Tickets dans lequel il joue sous le nom de Stena. Dans les années 90, il parcourt l’Europe jusqu’au jour où les « Tickets » sont invités à se produire en Jamaïque. Cet événement fut comme un déclic pour Alborosie qui décida de quitter le groupe et de changer le cours de sa vie. En peu de temps, il s’installe en Jamaïque et travaille en tant qu’ingénieur du son aux studios Gee Jam à Portland. C’est aux côtés du producteur Jon Baker qu’il enregistre ses premiers titres en solo et obtient un hit en 2006 avec le single Herbalist. Son premier album solo, Soul Pirate, est édité en 2008. Il devient le premier artiste blanc à voir ses disques distribués par le label Tuff Gong (label musical fondé par le groupe de reggae The Wailers en 1970). Les années passent, et le voici à la tête d’une nouvelle ère pour le reggae, avec à son actif six albums signés Alborosie, tous brillamment reçus par les critiques. 

Horaires : 22h50 / Genre : Reggae / Durée : 1h

L’hypnotisant duo Acid Arab est né à l’été 2012 en Tunisie à Djerba. Il est composé de Guido Minisky aka Guendiz et Hervé Carvalho aka Asma, tous deux résidents du club parisien Chez Moune. Les deux djs se sont réunis autour d’un projet empruntant autant à l’acid house qu’à la musique orientale ... Comme une évidence – sensible du moins – musique orientale et house s’accordent avec merveille. L’acid house indienne de Charangit Singh, véritable pionnier du courant, avait déjà mis tout le monde d’accord dès les années 80. Ce dernier alliait parfaitement les bases du raga indien avec les machines. Après l’Inde, le Moyen-Orient et le Maghreb donc. L’idée n’est pas de dire que la musique d’Acid Arab fait pour la première fois le pont entre clubbing et orient, c’est monnaie courante depuis des dizaines d’années. Ce qui est innovant, c’est la rencontre des deux cultures orientale et occidentale de la transe – pas la trance musique mais l’idée de musique transcendante. Le résultat est esthétique et chaleureux ; le champ des possibilités de création est immense. 

Horaires : 23h40 / Genre : orientale - électro / Durée : 1h

Aufgang est un trio cosmopolite qui ne pratique guère la musique d’ascenseur, comme sa traduction de l’allemand pourrait le laisser entendre. La formation est composée de trois musiciens aux origines et cultures musicales différentes. Elle associe le pianiste luxembourgeois Francesco Tristano Schlimé (né en 1981), dont la virtuosité de soliste et la maturité de compositeur ont fait le tour du monde, un autre pianiste et compositeur libanais spécialisé dans le jazz, Rami Khalifé (né à Beyrouth en 1981), et le batteur Aymeric Westrich, qui a officié dans l’électro auprès du duo Cassius. Cette alchimie insolite trouve son accomplissement dans un premier album paru à l’automne 2009. Aufgang surprend les auditeurs avertis par son audacieux mélange de jazz, néo classicisme et électro. Le trio dans son univers musical (l’étiquette electro jazz étant trop réductrice) poursuit ses expériences sonores en 2010 avec l’album Air on Fire et en 2013 avec Istiklaliya qui jouit d’un bon succès d’estime.

Horaires : 00h50 / Genre : Electro - balkans - jazz / Durée : 1h

Quentin Dupieux de son vrai nom (né le 14/4/1974), met un pied dans l’univers technologique par le biais de la vidéo dès l’âge de 12 ans. Le travail de l’image et du son sont pour lui indissociable. Il commence par réaliser ses premiers courts métrages qu’il vend à Canal +, et rencontre Laurent Garnier qui le réquisitionne pour réaliser son premier clip « Nightmare Sandwiches ». Mr Oizo s’est notamment fait connaître grâce à « Flat Beat » en 1999 et la peluche jaune devenue mascotte en peu de temps. Ce succès international lui a permis de réaliser d’autres envies dans le domaine du cinéma (deux longs métrages à son actif) tout en accomplissant de multiples clips vidéo et remixes. Un troisième album Lambs Anger conforte son statut de musicien à multiples facettes. Stade 2 en 2011 est lui aussi un modèle de créativité. La bande originale du film Wrong Cops en 2012 est réalisée avec le concours de Tahiti Boy. 

Horaires : 2h00 / Genre : électro / Durée : 1h30