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¯\_(ツ)_/¯

Har Mar Superstar

Concert - Rock / Pop indé

Festival Indigènes

Stereolux
4 Boulevard Léon Bureau
44200 Nantes

Organisé par : Stereolux
0240432043
http://www.stereolux.org

Prix : Prévente:18,60 €
Sur place: 19 €

Carte Stereolux: 14€

Adresse Stereolux à Nantes
Jeudi 22 Mai 2014
20:00 à 00:00
Stereolux


Dans le cadre du Festival Indigènes :

Sean Matthew Tillman propose, sur scène, un suicide vestimentaire élaboré. Ou il se retrouve à poil, c'est selon. Sa principale source d'inspiration? De son propre aveu: la dépression. Joli programme! Har Mar Superstar est donc cet alter ego au pull Jacquard totalement foutraque qui nous sert, avec son dernier album Bye Bye 17 (2013), une soul de détraqué. Un mur du son 60's tout à fait personnel, perdu entre la crasse et la lumière. Doté d'un coup de rein funk et d'illuminations à la Ottis Redding, Har Mar Superstar assurera, à coup sûr, le spectacle !

VUNDABAR (USA)
Deux adolescents s'emmerdent dans un garage, que font-ils? De la musique surf évidemment. Enfin, une musique surf recrachée par Johnny Rotten. Cela donne : du soleil, des hymnes implacables dignes de l'album bleu de Weezer et, forcément, des acouphènes majestueux à prévoir. Antics (2013) est un disque de maîtrise pop, saturé et excessif. Il percute obligatoirement l'auditeur. Album printanier, branleur et arrogant, il est la solution idéale pour les personnes qui hésitent toujours à danser en public. 

L’histoire de la musique a toujours ses clochards célestes. The Woodentops est tout de même un groupe qui a fait les premières parties de The Smiths dans le temps. Imaginons l’histoire de TheWoodentops : c’est comme si R.E.M était resté dans l’anonymat après Murmur (1983). La candeur et l’hédonisme paient très mal. Ce groupe, comme New Order, a fait sauter le pas entre la guitare et l’électronique. A les voir sur scène, il demeure toujours cette joie et ce plaisir de la mélodie. Un classique à (re)découvrir. 

FUNKEN (FR) 
Voilà une musique belle comme jamais... c'est un peu comme si l'on écoutait, un dimanche, du Daniel Johnston dans un Leroy Merlin quasi vide. On semble respirer le parfum de l'immensité d'une chambre d'ado, fan de musique et qui refuse de choisir un registre musical. Funken est une machine hip hop aux allures cinématographiques, ce qui rend un drôle de goût. Comme un whisky blindé d'aspartame. Rubin Steiner disait de Funken : "qu'il était le secret le moins bien gardé de Tours". 

PAUS ( POR)
On est tout de même assez loin de la fameuse saudade portugaise. Batterie math rock, synthé flingué, Paus offre un monde musical étrange et tendu à la fois. L'équivalent d'un Depeche Mode tribal ou d’un Battles en plein délire tropicalisme en quelque sorte. Ce groupe portugais mise beaucoup sur la rythmique, les harmonies vocales et une certaine exaltation. Tout cela n'est pas sans rappeler le paganisme torturé et élégiaque d'un Animal Collective. D'une grande maîtrise, Paus offre des compositions massives et éthérées à la fois. Un véritable mystère. 

LE FEU (FR)
À la première écoute, les compositions de Jonathan Seilman ressemblent à des démos de The Go Betweens ayant découvert les joies du synthétiseur. Ce qui est certain, c'est que l'on a à faire à un véritable songwriter. Les chansons de Le Feu rappellent également un Julian Cope - ce penchant pour l'étrange et l'évidence, cette façon de torturer la pop. Certainement l'une des très belles futures promesses nantaises. On imagine, aisément, à l'avance dans quel brasier mélodique ce groupe là va nous poser. Une véritable réjouissance!





festival indigènes / concert / stereolux / rock indé / indie pop / soul / surf / hip hop

Illustration : Festival Indigènes

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