Kahlo, Viva la vida, est un monologue de l’auteur mexicain Humberto Robles, pour la première fois traduit et joué en France.

Le soir de la fête des morts, Frida Kahlo est seule dans la Casa Azul, à Coyoacan, maison où elle naquit et mourut. Elle attend ses invités, « les morts comme les vivants », en se racontant, dévoilant petit à petit au spectateur des bribes de sa vie, l’accident, la nécessité de peindre, l’amour pour son éternel amant et mari, l’absent, Diego Riveira, son passage à Paris et sa rencontre avec les surréalistes français, son aventure avec Trotsky, son amour pour son pays, le Mexique…

Ici, le monologue est adapté pour deux voix de femmes, deux Fridas : Raquel Uriostegui, comédienne mexicaine, et Julia Lemaire, comédienne française.
Projet initié et porté par Raquel Uriostegui, les deux actrices sont rejointes à la mise en scène par une autre comédienne, Céline Grolleau.
Kahlo, Viva la vida est une ode à la vie enflammée de cette grande artiste que fut Frida Kahlo, femme ayant toujours refusé toute étiquette, revendiqué sa liberté envers et contre tous, vécu comme elle l’entendait…Une grande peintre, ayant laissé derrière elle une œuvre remarquable, dont l’écho nous parvient encore aujourd’hui.

« Moi, j’aimerais pouvoir être ce que je veux…je pourrais faire semblant d’être folle et pendant ce temps-là, je passerais ma journée à m’occuper des fleurs ; je peindrais la douleur, l’amour, la tendresse, je rigolerais ouvertement de la stupidité des autres et tout le monde dirait : « la pauvre ! Elle est cinglée, elle a toujours été cinglée. » Hélas, je ne suis pas folle, j’ai plus de raison que vous et je suis consciente que je me meurs… »