Qui dit 1er mai, dit muguet et « Fête du travail ». « Fête du travail », vraiment ?

Comment souvent, la mémoire collective ayant quelques imprécisions, on oublie qu’il s’agit d’honorer les travailleurs et travailleuses, bien plus que le travail. Une tradition issue du mouvement syndicaliste et anarchiste, en hommage à la lutte sociale des travailleurs et travailleuses de Chicago aux Etats-Unis menée autour du 1er mai 1886, et qui vit à la fois l’obtention de la journée de travail de 8 heures pour une partie des ouvrier.e.s, et la répression de plusieurs anarchistes accusés à tort et condamnés à mort. Une victoire amère, donc.

L’occasion de vous faire entendre des récits – amères parfois aussi – sur le travail aujourd’hui. Des voix qui racontent leurs parcours intimes, leurs émotions, et surtout leurs réflexions sur le travail. Son utilité ou son absurdité, son absence ou sa trop grande présence … le travail est mis en débat à travers trois épisodes.

A l’heure où le travail est bousculé pour chacun.e d’entre nous – qu’il soit à distance, en « première ligne », menacé … - voilà de quoi amener de l’eau à nos moulins !

Article et podcasts réalisés par Manon Demars

Manon Demars - Licence Creative Commons CC-BY-NC-ND

Crédits musique : Astat / Audionautix / Dario / Podington Bear / The Grammar Club / Andreia Dacal

Revue Projet : https://www.revue-projet.com/dossier_revue/je-travaille-donc-j-existe/