Scopitone 2015 : Entre les arts numériques et la musique, Myriam Bleau
Comme chaque édition, Scopitone 2015 a proposé une programmation riche. Impossible pour un festivalier de tout voir. On y remédie: focus sur Myriam Bleau, une artiste canadienne qui produisait, mercredi soir, sa performance "Soft revolvers".
Scopitone 2015 a tenu, une fois encore, sa promesse : entre cultures électroniques et arts numériques, le festival laisse de la place pour des artistes comme Myriam Bleau. Cette jeune canadienne débarque en France avec sa nouvelle performance, « soft revolvers ».
La magicienne de la musique propose une prestation faite de quatre toupies en plexiglas. Reliés à un ordinateur, les engins produisent de la musique, à mi chemin entre le hip hop et l'électro. Visuellement, le spectacle est aussi surprenant: les toupies sont équipées de lumières, dont les flashs varient en fonction de la vitesse de rotation.
Myriam Bleau a un conception minimaliste de la musique électro. Mais la canadienne est une touche à tout : elle joue aussi du violoncelle, de la guitare et du piano. Des sonorités qu'elle s'amuse d'ailleurs à remixer avec ses toupies.
La performance dure une quarantaine de minutes, laps de temps durant lequel le spectateur s'accroche au moindre geste de l'artiste, à la fois anxieux et captivé par les trajectoires des toupies. Myriam est une artiste multitâche comme on les aime, qui a accepté de nous répondre juste avant sa performance, mercredi dernier.
Charline Vatier
scopitone / nantes / art électronique / culture numérique
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Publication : Lundi 21 Septembre 2015
Illustration : Myriam a choisi de remplacer les platines par des toupies en plexiglas dans sa performance "Soft Revolvers"