Scopitone : lumière sur l'installation interactive de Thomas Pachoud
Le festival de cultures et d'arts électroniques ouvre aujourd'hui son édition 2015. De nombreuses installations sont à expérimenter. Nous avons choisi celle de Thomas, intitulée "Hyper light"...
Il a obtenu son diplôme de l’école Image Multimédia Audiovisuel de Marne la Vallée en 2008. Et le voilà à vadrouiller dans toute l’Europe. Thomas Pachoud s’arrête à Nantes pour Scopitone, et expose son œuvre dans le Passage Sainte Croix.
L’endroit est idéal : Thomas est un passage en lui-même. Un passage d’ingénieur à artiste (il se définit d’ailleurs comme un artiste chercheur), et un passage dans ses créations : il navigue entre les robots et les lasers.
Les robots, c’était en 2013. Thomas a permis à Blanca Li, une talentueuse chorégraphe, d’intégrer à son spectacle (au théâtre des champs Élysées tout de même), 6 robots danseurs. Ingénieux. À cette époque, il cherche déjà à brouiller des frontières. À Paris, c’était celles de l’humanité. À Nantes, pour Scopitone, il s’attaque aux frontières de l’espace, avec Hyper light.
Cette immersive et mouvante installation du Passage Sainte Croix plonge le spectateur dans le noir, des rais de lumières qui changent sa perception des perspectives.. Hyper light est fait de bleu et noir. Thomas Pachoud est là pour parler de cet univers d’une autre galaxie qu’il a créé de toutes pièces…
Charline Vatier
nantes / scopitone / installation / numérique
Article réalisé par
Publication : Mardi 15 Septembre 2015
Illustration : Thomas Pachoud créé avec Hyper light un monde parallèle où les murs sont faits de lumière