Retour sur une pause café avec Dominique Pinon
De passage à Nantes pour l'Absurde Festival et le festival Echos vendredi 2 octobre, on a profité de l'occasion pour rencontrer l'une des "gueules" du cinéma français. On a parlé de Jean-Pierre Jeunet, d'humour absurde, de Facebook et du Palmashow.
Vendredi 2 octobre, 16h. Le rendez-vous avec Dominique Pinon (Delicatessen, Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, Alien, la résurrection) est fixé au restaurant mythique La Cigale. Le timing est serré pour le rencontrer. D’autres médias locaux sont sur place. Comme moi, ils attendent.
Le comédien est arrivé à Nantes plus tôt dans la matinée. Après un bref passage pour l’Absurde Festival suivi d’une lecture publique pour le festival « Echos, des lectures qui résonnent » au Château des ducs de Bretagne le soir même, il quittera la ville le lendemain matin.Vers 17 h, la « gueule » de Jean-Pierre Jeunet arrive enfin. L’air figé, le regard dur, il s’installe sur la banquette rouge au fond du restaurant. L’interview, collective, commence. Les questions s’entrecroisent. Les journalistes s’interrogent sur les rôles notoires du Saumurois, et sa participation à certains long-métrages anthologiques. Mais le comédien répond avec modestie, et impatience, sans rentrer dans les détails.
Ses collaborations avec de grands noms du cinéma – outre Jean-Pierre Jeunet on citera Claude Lelouch, Roman Polanski, Jean-Jacques Beinex- interpellent les journalistes. Venu à Nantes en partie pour l’Absurde Festival, je l’interroge sur ces genres - l’absurde et le fantastique – qui ont forgé sa profession. En guise de réponse, le comédien souffle d’ennui. Ou était-ce peut-être de la lassitude de ces interviews redondantes. De fait, il
synthétise ses réponses. Pour lui, le théâtre, les cours Simon de Paris, et « Diva », son premier long métrage phare, font parties intégrantes de sa personnalité. Le reste de sa carrière de cinéphile, c’est avant tout du « plaisir », de la « curiosité » et la recherche de « l’éclectisme ».Ils nous parlent ensuite de ses projets, actuels et futurs. Notamment sa collaboration avec Grégoire Ludig et David Marsais du
Palmashow pour le film
"La folle histoire de Max et Léon", dont le tournage vient de terminer. Et des ses courts-métrages avec de jeunes cinéastes en herbe. Au bout de trente minutes, l’interrogatoire touche à sa fin. Le comédien a rendez-vous au Katorza, pour le festival de l’Absurde.
Finalement, cette rencontre avec Dominique Pinon n'est pas moins une discussion tranquille, posée autour d'un café un vendredi après-midi à la Cigale, qu'une banale interview.
Joséphine Van Glabeke
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Publication : Mardi 06 Octobre 2015
Illustration : Dominique Pinon était invité à l'Absurde festival vendredi 02 octobre
Crédit photo : KforC Productions - Absurde Séance de Nantes 2015