Le tour du monde en 547 jours

Tel Ulysse, cette fois-ci avec sa Pénélope, Sonia et Jocelyn vont parcourir les océans et les continents en quête de nouvelles aventures. Rencontre avec un couple pas comme les autres...

L'interview de Sonia et Jocelyn

Sonia et Jocelyn ont accompagné Prun' lundi dernier, à l'heure des croissants et du café, dans la Matinale. Ils se sont ouverts à nous et à nos auditeurs pour nous raconter leur histoire, leur périple, leur projet titanesque et ambitieux, mais avant tout leur projet éco-responsable : le tour du monde en 547 jours, soit un an et demi.

Les étapes

Le couple s'apprête à partir le 8 mars sur différents sols, à s'intégrer dans diverses cultures et à tout connaître du monde, dans la mesure du possible, pendant leur expérience. Nous leur avons demandé leur itinéraire: « Nous allons commencer par l'Amérique centrale, atterrir à Cancun au Mexique, après nous allons descendre vers le panama puis certainement prendre un bateaux pour arriver en Colombie et descendre jusqu'en Argentine et au Chili, pour nous diriger ensuite vers l'Océanie ; donc Nouvelle Zélande et Nouvelle Calédonie et peut être l'Australie. Puis nous nous dirigerons vers l'Asie du sud-est ».

Jocelyn a, pour sa part, déjà été initié à la doctrine des Globe-trotteurs comme il l'explique : « J'ai déjà voyagé en Thaïlande et en Inde, aussi été en Nouvelle Zélande. Et j'ai vécu un petit peu en Angleterre et en Irlande ».

Comment financer le projet ?

Ils ont, essentiellement, deux sources de soutien financier : l'un de la ville de Carquefou et l'autre eux-mêmes et leurs économies (faites tout au long de l'année) en vue de cette grande entreprise.

« Ça vaut le coût » de se priver de certaines choses pour entreprendre et accomplir leur projet éco-responsable", affirment-ils.

Un projet éco-responsable

Il n'est pas ici question d'un « road trip » traditionnel ; il s'agit, en fait, d'une expérience de partage social, de contact humain, de respect culturel et quelque part environnemental, sans forcément se mettre une étiquette d'écologiste. Là, il s'agit vraiment de creuser dans chaque culture, contrairement au tourisme conventionnel qui est, parfois, superficiel.

Pour Sonia, « on parle de tourisme éco-responsable quand les acteurs prennent en compte leur impact écologique, économique et social. Nous, on a eu cette envie de voyager et de minimiser notre impact sur l'environnement et de favoriser, justement, tout l'impact positif sur l'aspect économique et social des pays. »

Le réseaux éco-responsable, bien que peu connu, est présent. Et c'est précisément l'un des buts du couple. Ils veulent aller à la rencontre des acteurs de ce tourisme inconnu, pour ensuite les référencer et rendre ce moyen touristique, plus accessible aux intéressés.

Un site pour les suivre

Eux-mêmes, ayant fait l'expérience de cette difficulté, ne veulent pas que l'erreur se répète. Pour ce faire, ils ont créé une association et un site internet dans lequel ils indiqueront, au fur et à mesure, les acteurs qu'ils rencontrent, mais également toute une série de conseils pratiques.

De manière transparente, ils y raconteront leur aventure au pied de la lettre. Ce site, espèrent-ils, sera voué à la pérennité et sera complété par d'autres voyageurs qui voudront, eux-aussi, partager leur expérience.

Le nom de l'association: Projet T.E.R.R.E.

Le nom du site : www.projet-terre.org.

Nous souhaitons à ces deux entrepreneurs un très bon voyage, une bonne route et tout le courage du monde. Voilà la preuve qu'on peut faire autrement, qu'on peut sortir de la pensée conventionnel du tourisme, qu'on peut aller à la rencontre non d'un stéréotype mais d'une culture toute entière, s'y immerger, l’appréhender et l'apprendre.

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Article réalisé par Juan Palencia

Publication : Vendredi 22 FéVrier 2013

Illustration : Sonia et Jocelyn