Musique à la demande
L’industrie musicale semble donc enfin s’être adaptée au monde numérique, après avoir totalement raté le virage de la dématérialisation. Aujourd’hui, elle fournit enfin aux consommateurs les services qu’ils attendent et a réussi à remonétiser la musique à travers de nouveaux “business models”.
Ce qui fait toute la différence, c’est que les consommateurs de musique sont de plus en plus nombreux à utiliser les sites légaux, notamment d’écoute à la demande, comme Deezer. Six internautes sur dix ont par exemple eu recours à un service légal dans les six derniers mois et les plateformes de streaming représentent désormais 20% du revenu global de la musique numérique, qui a fait un bond de presque 15% en 2012.
La lutte contre le téléchargement illégal porte certes un peu ses fruits en rendant la tâche plus difficile aux pirates, mais surtout la preuve est désormais faite que les mélomanes sont prêts à rétribuer les artistes si on leur propose des solutions simples, efficaces et surtout à un prix raisonnable.
Le CD cède du terrain et la K7 se casse
Les ventes de musique sur support physique ont décliné de près de 5%, avec un chiffre d’affaires d’environ 7 milliards d’euros. Seulement 833 millions de CD ont trouvé preneur en 2012, contre 910 millions en 2011 et près de 2,5 milliards en 2000 !
Quant aux K7 audio, elles sont en train de disparaître complètement. En 2011, il s’en était encore vendu 5 millions, en 2012 seulement 2 millions.
Le vinyle creuse son sillon
Enfin les bonnes vieilles galettes, toujours privilégiées par les DJs, mais aussi par les audiophiles et les branchés, prennent peu à peu leur revanche sur les disques irisés qui étaient censés avoir signé leur arrêt de mort : les ventes de disques vinyles ont atteint plus de 150 millions d’euros l’année dernière, le plus haut niveau depuis 1997 !