Claude Ponti redécore le Jardin des Plantes
Jusqu'au 20 octobre, vous pourrez admirer les œuvres du grand auteur de jeunesse Claude Ponti. Ces poussins et autres bancs géants ont envahi le Jardin des plantes.
Comme tous les samedis ensoleillés, le Jardin des plantes est rempli d’enfants.
Je suis arrivée au moment du quatre heure. Partout des enfants s’affairent autour de leurs parents pour le petit pain au nutella. Tout est parfaitement banal. Des enfants qui jouent dans le parc avec les animaux, le manège qui tourne et quelques personnes assises sur les bancs.
C’est une yourte qui a attiré mon attention en premier, au détour d’un chemin. Entreposée à côté d’un sentier, je suis rentrée à l’intérieur curieuse de savoir ce qui s’y cachait. Pas très haute, et divisée en plusieurs parties par des bambous, les enfants courent et s’y cachent sous l’œil amusé des parents. Sans savoir vraiment pourquoi, je reconnais la plume malicieuse de Claude Ponti.
Je m’assois sur une souche d’arbre et commence la lecture d’un extrait d’histoire accroché sur deux feuilles plastifiées. Comme dans chaque moment heureux dans les histoires de Claude Ponti, les célèbres « Zoizeaux zheureux »semblent soudain chanter sous la yourte.
Me réfugier dans un nid géant
Je ressors de la yourte et tombe nez à nez avec un nid à moitié creusé dans le sol. Un œuf semble y avoir passé un certain temps. Le nid est vide, je monte quelques marches et grimpe dedans. Plusieurs rondins de bois ont été posés là pour s’asseoir. Des grandes feuilles plastifiées sont posées au milieu des rondins, la suite de l’histoire de Georges LeBanc que j’ai commencé sous la yourte y est racontée.
Je poursuis mon chemin et croise des bancs de toutes les tailles, je passe sous un banc de deux mètres de haut. J’arrive en face des génies du jardin. Un parterre de fleur dessine une tête, qui émerge en partie de la pelouse. Deux grands yeux qui nous fixent…
Claude Ponti explique dans une carte descriptive qu’il s’agit d’un génie protecteur qui surgit de la terre pour certaines manifestations particulière. Les photos sont autorisées et la nourriture strictement interdite car les génies pourraient alors refuser de retourner sous terre...
Des totems oiseaux, des champignons
Des poussins bien sûr
En levant la tête je vois un poussin géant allongé dans l’herbe. L’animal est fait de massifs de fleurs. C’est un rappel à Blaise le poussin masqué, et aux autres célèbres poussins de l’auteur. Le « massif du poussin endormi », décrit la pancarte. On reconnait bien ici la plume poétique de Claude Ponti, qui a consacré plus de 10 albums aux poussins.
claude ponti / jardin des plantes
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Publication : Lundi 17 Juin 2013
Illustration : Le jardin des plantes
Crédit photo : p