Docu sonore : Le Cinématographe, portrait du plus vieux cinéma de Nantes
Grâce à une programmation éclectique, ce cinéma d’art et d’essai attire chaque année plus de 50.000 cinéphiles. Mais connait des difficultés financières et d'accessibilité. L'association prévoit de déménager dans un nouveau lieu plus adapté.
Au programme du Cinématographe on retrouve des œuvres de Pedro Almodovar, Michel Gondry, ou encore Tim Burton, en passant par un film en noir et blanc de 1947. On est loin des blockbusters à l'affiche des multiplexes voisins. À Nantes, ce cinéma vieux de 1908 est devenu une véritable institution pour les citadins.
Victime de son propre succès, si ce cinéma est très fréquenté, il connaît aussi des difficultés financières et d'accessibilité. Avec une seule salle, l’association n’arrive plus à répondre à la hausse de fréquentation, et est arrivée à saturation. D’autant que le bâtiment n’est plus aux normes.
La solution : déménager dans un nouveau lieu. Aujourd'hui, grâce aux soutiens de ses habitués, le cinéma est en négociation avec la Ville pour investir un nouveau lieu. Aucun emplacement n'a été précisé pour le moment. Mais l'association sait que le cinéma restera en centre-ville, et aura la forme d'un multiplexe. Avec, dans l'idéal, trois salles disponibles pour maintenir et développer la programmation. Une image loin de celle de la vieille chapelle que l’association occupe actuellement rue des Carmélites. Mais l'équipe du Cinématographe est confiante en l'avenir du cinéma. Et les habitués sont prêts à soutenir le projet dans son déménagement. Et puis comme l'explique Emmanuel Gibouleau, directeur de l'association: "on ne regrettera finalement que la pierre".
Prun' s'est rendue plusieurs fois sur place pour faire le point avec l'association. Et avant de faire nos adieux au cinéma centenaire, on vous fait profiter, en exclusivité, d'une visite sonore des lieux.
Joséphine Van Glabeke
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Publication : Lundi 14 DéCembre 2015
Illustration : Petite séance cinéma, depuis la cabine de projection... à la bobine !
Crédit photo : Joséphine Van Glabeke
