Bio-business : le nouvel or vert
Saviez-vous que Quick avait lancé son burger bio ? Ou que certaines de nos fraises bio étaient cultivées par des immigrés sous-payés ?
Malgré des préoccupations éthiques de nombreux éleveurs et maraîchers, le bio n’échappe pas à la mondialisation et, pour les grandes firmes, représente un marché comme un autre. Avec tout ce que cela inclue.
Très vite, il y a eu des dérives...
Une question de volonté politique
Pouvions nous penser que derrière le label vert se cachait de la sueur et parfois des larmes ? «Quand il y a de l’argent à gagner, (...) il y a toujours des petits malins qui arrivent à contourner les règles », rappelle Clément Doedens. Il persiste une part importante de bio importé de l’étranger par faute de production française.
Pourtant, la France est la première puissance agricole européenne. Pourquoi cette incohérence ? Tout est une question de volonté politique selon Clément Doedens.
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Article réalisé par Valentin Guinel
Publication : Mardi 14 Janvier 2014
Illustration : Certaines fraises bio sont exportées par des immigrés sous-payés
Crédit photo : Julie Falk