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Bio-business : le nouvel or vert

Saviez-vous que Quick avait lancé son burger bio ? Ou que certaines de nos fraises bio étaient cultivées par des immigrés sous-payés ?

Malgré des préoccupations éthiques de nombreux éleveurs et maraîchers, le bio n’échappe pas à la mondialisation et, pour les grandes firmes, représente un marché comme un autre. Avec tout ce que cela inclue. 


Très vite, il y a eu des dérives...

Pour Clément Doedens, président de Nature et Progrès Bretagne, dès le lancement du bio, "il y a eu très vite des dérives (...) d'un point de vue social.". Dans certains cas, la production biologique s'est retrouvée reléguée à des travailleurs immigrés mal payés vivant dans des conditions très dures. Comme nos belles fraises bios andalouses, bien rouges, cultivées par des mains bulgares, roumaines ou marocaines. 

Une question de volonté politique

Pouvions nous penser que derrière le label vert se cachait de la sueur et parfois des larmes ? «Quand il y a de l’argent à gagner, (...) il y a toujours des petits malins qui arrivent à contourner les règles », rappelle Clément Doedens. Il persiste une part importante de bio importé de l’étranger par faute de production française. 

Pourtant, la France est la première puissance agricole européenne. Pourquoi cette incohérence ? Tout est une question de volonté politique selon Clément Doedens.


Pour en savoir plus, écoutez le débat du 9 Janvier 2014 dans l’émission "Les Temps Modernes" avec nos invités : Stéphan Bourdeau, boucher bio et Clément Doedens, président de Nature et Progrès Bretagne. A retrouvez ci-dessus.


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Article réalisé par Valentin Guinel

Publication : Mardi 14 Janvier 2014

Illustration : Certaines fraises bio sont exportées par des immigrés sous-payés

Crédit photo : Julie Falk






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