Bantam Lyons, sans prise de tête
Ultime rencontre de cette dernière edition des Transmusicales, le groupe local Bantam Lyons. Juste avant leur live à l'Étage, ils nous ont accordé quelques minutes.
C'est en retard et avec un planning chargé que j'ai abordé cette deuxième journée de Transmusicales. Tellement en retard d'ailleurs que j'ai failli en louper l'interview prévue des Bantam Lyons. J'ai tout de même réussi à l'incruste dans leur planning, histoire d'une rencontre (trop) rapide de quelques minutes.
"On aborde ce live aux Trans comme un concert normal"
Si certains artistes ont une certaine pression avant de jouer aux Transmusicales, qui a été et est toujours un grand tremplin pour plusieurs générations d'artistes, ce n'est pas le cas de nos acolytes venus de l'ouest, qui sont venus plutôt à la cool.
"On sait que les Trans c'est un festival qui a fait émerger pas mal de grands artistes. Mais il n'y a pas de raison d'aborder ce live autrement que d'habitude. Pour nous, c'est une date de concert, donc on va jouer comme on sait le faire"
Parlez leur des influences de Mogwai, ils vous répondront par une palette beaucoup plus large. Qui certes passe par Mogwai, mais qui s'invite aussi dans le punk, le rock indé et bien d'autres choses dont on se rend mieux compte en les écoutant jouer.
Car ces quatre énergumènes sont beaucoup plus à l'aise à jouer sur scène qu'à répondre à des questions, ou à faire de la communication sur les réseaux sociaux. En témoigne le message posté quelques heures avant leur live "Allez voir Jeanne Added, c'est vachement mieux" .
Mais après tout, c'est ce qu'on demande à un groupe de musique, de nous faire voyager avec ses compositions ?
Cet hiver, ils devraient d'ailleurs "s'enfermer un peu, et composer. Ou pour un nouvel EP, ou pour un futur album". Mais en tout cas, du nouveau est à venir chez les Bantam Lyons. À suivre de très près !
Article réalisé par Simon Ains
Publication : Samedi 24 Janvier 2015
Illustration : Bantam Lyons
Crédit photo : Facebook