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At the still point of the turning world, ode à la poésie

[Festival Trajectoires] Des personnages suspendus par des fils prennent vie pour dialoguer avec le corps vivant. Le festival de danse Trajectoires a proposé un spectacle à la croisée des marionnettes et de la danse et c'est une réussite.

copy right le Grand R

C'est dans le cadre du festival Trajectoires que s'est déroulée  la pièce "At the still point of the turning world" dimanche 12 janvier à 18h, au LU.

Deux marionnettistes, une danseuse et une chanteuse-compositrice sont présents sur scène, tous de noir vêtu.
La scénographie contraste avec ce noir puisque qu'elle est composée d'un carré fait de 1600 petits sacs blancs en papier suspendus au grill.

Les marionnettistes (Renaud Herbin et Aïtor Sanz Juane) déplacent ces petits sacs comme un ensemble, une vague, une population homogène. Cet ensemble est rapidement mis en mouvement avec le corps de la danseuse (Julie Nioche) qui rentre dans un état de corps oscillant entre découverte de cette vie animée /inanimée, cache-cache et grondement.

La musique de Sir Alice fait son apparition dès le départ avec des sifflements comme pour appeler le spectateur à venir dans cette douce ballade pleine de poésie. Puis le son se transforme à mesure que l'histoire évolue.  L'ensemble des petits sacs de papier rentre tantôt dans une transe avec la danseuse, tantôt dans un calme laissant la place à la quiétude.

Cette pièce est le « point de quiétude du monde qui tournoie », traduction par Claude Vigée du titre de la pièce, extrait d’un poème de TS. Eliot, un moment suspendu qui fait du bien, surtout par un dimanche soir gris et pluvieux.

Vous pouvez retrouver toute la programmation du Festival Trajectoires ici : https://festival-trajectoires.com/





festival trajectoires / danse / marionnette

Article réalisé par Victoire Allain

Publication : Mardi 14 Janvier 2020

Illustration : copy right le Grand R






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